Ce qui séduit dans ce premier film d’une fille du pays, le Jura, c’est la truculence, le plaisir et la tendresse qui se dégagent des acteurs, présentés comme étant tous non professionnels. Même si les personnages se débattent pour survivre dans une région dure où le travail manque et les malheurs fréquents, les fêtes, les copains et la solidarité rapprochent les habitants de cette zone rurale, rarement montrée au cinéma.
Les jeunes interprètes y sont chez eux, ils nourrissent naturellement chaque personnage sans jeu sophistiqué avec une authenticité naturelle et un plaisir que le spectateur ressent, même dans les moments plus dramatiques. Une tranche de vie rurale dans lequel le langage a aussi sa place par ses expressions et ses accents.
Un moment charmant et authentique qui donne un courant d’air frais profondément enraciné dans son terroir. Bravo, « Vingt dieux » et une réalisatrice à suivre !
Note : 16/20