Une jeune fille qui va bien
De l’insouciance de la jeunesse au temps des ténèbres est le thème du premier film de Sandrine Kiberlain comme réalisatrice.
Avec de petits moyens, la reconstitution de Paris occupé semble presque gommée, appuyée par une musique en complet décalage avec le sujet. Mais le film est d’une rare sensibilité, avec l’actrice Rebecca Marder qui porte le film sur ses épaules, elle y est lumineuse, fine et excessive dans son aveuglement.
Le film traite de cet aveuglement, ne voit-elle rien ou ne veut-elle pas voir ? La réponse sera sans doute dans la sensibilité du spectateur.
Il reste une production qui choisit l’intime pour parler de l’histoire avec sensibilité et fragilité, parfois en manque de repère avec l’époque. Mais avec une intention sincère, le film est porté par la lumineuse actrice Rebecca Marder à qui on promet une belle carrière.
Note : 14/20