Un beau matin
Un histoire du quotidien, tiraillée entre amour et mort : le début d’une liaison amoureuse et la fin de vie d’un père. A partir de ce sujet banal, la réalisatrice en tire un film à la fois solaire et sombre. On y redécouvre une insoupçonnable Léa Seydoux au jeu sensible et un Pascal Greggory talentueux dans un rôle pas facile.
Ce n’est pas un film au sujet fragile mais un film sur les fragilités, fragilités des hommes et de leurs relations, traitées ici avec douceur et modestie.
Le rythme du film est enlevé et baigne dans une très belle lumière malgré la banalité du sujet traité. Cette apparente antinomie nous transporte et nous questionne par ses contraires : la vie/la mort, la jeunesse/ la sénilité, la tristesse et la joie.
Le mélange de mélancolie et de charme font de cette histoire un film à part, une histoire de vie qui fait du bien, à la fois sombre et solaire, convaincant et tendre.
Note : 15/20