The son
Le réalisateur français Florian Zeller à l’origine de pièces de théâtre adaptées en film et qui travaille aux Etats-Unis, nous avait ébloui avec son précédent film « The father ». Sur un modèle identique d’une famille et les liens qui relient ses membres, « The Son » est un drame qui résonne nettement moins bien que son prédécesseur.
Essentiellement film d’acteurs, avec Hugh Jackman en star américaine à contre-emploi et Laura Dern, l’actrice fétiche de David Lynch, et ce, malgré une direction d’acteur au cordeau, on peine à rentrer dans ce drame froid, presque clinique qui semble s’imposer aux spectateur sans nuance ni recul.
Cette froideur semble venir de l’interprétation sans relief du jeune Zen MacGrath et d’une adaptation maladroite de la pièce de théâtre qui n’apporte absolument aucune créativité. On se rapproche dangereusement du théâtre filmé et c’est dommage.
Malgré la présence de grands acteurs américains, « The son » déroule une mise en scène qui rend perplexe et une intrigue présentée avec maladresse très éloignée de l’inventivité de son précédent « The Father ». Une déception à la hauteur de nos attentes.
Note : 13/20.