The quiet girl
Avec le portait d’une Irlande rurale et pauvre des années 80, ce jeune réalisateur dont c’est le premier film a choisi la langue gaélique et un format carré pour raconter l’histoire d’e cette’une adolescente, nous sommes d’entrée dans l’ambiance !
Loin des super-productions, le film est comme la jeune fille, simple, délicat et calme, avec de longs silences qui en disent plus long que de longs discours. L’Irlande de l’été est ici filmée avec une photographie très chaude et progressivement on voit, par petites touches, la jeune fille se réveiller, bouger et s’épanouir au contact de ses nouveaux hôtes.
Envoutant par sa délicatesse et sa fragilité, « The quiet girl » montre la progressive émancipation d’une jeune fille de milieu modeste qui n’avait besoin que d’attention et d’amour pour s’envoler. Pudique et sensible !
Note : 15/20