The young lady
Ce film anglais à la mise en scène austère et élégante décrit un fait-divers macabre avec une certaine classe.
Enveloppée d’une lumière sophistiquée en clair-obscur, cette description de la société victorienne est un plongeon vertigineux dans la solitude et le dépit amoureux.
Emotions bridées, atmosphère lourde, érotisme tourmenté, ce film est d’abord celui d’un chef-opérateur où la couleur joue un rôle primordial.
Le huis-clos renforce le sentiment de violence refoulée, portée par l’actrice incandescente Florence Pugh, en madame Bovary trash.
A voir sans tarder, On en sort assommé et blessé par une perle tranchante sortie d’un écran de velours.
Note : 16/20