La biographie de l’auteur autrichien Stefan Zweig qui est traitée ici est celle de ses dernière années, lorsqu’il fuit le nazisme et se réfugie en Amérique du Sud.
Traitée d’une manière inégale suivant les lieux et les époques, on est frappé néanmoins par la qualité des reconstitutions et des décors, le cosmopolitisme de la fin des années 30 et des acteurs aux interprétations convaincantes, dont Josef Hader de toutes les scènes et très à l’aise dans les différentes langues exprimées.
L’engagement des intellectuels et leur rôle des la vie politique d’un pays est le sujet principal de ce biopic.
A la question d’un journaliste lui demandant pourquoi il ne s’engage pas plus ouvertement contre le nazisme, Stefan Zweig répond de manière modeste que l’exil n’est pas le meilleur exemple de résistance.
La mise en scène inventive et rythmée se met au service d’une authenticité criante et dramatique, notamment dans sa dernière scène.
Un film choral et bouleversant qui balaye de l’extérieur, et c’est sa force, l’ensemble des chaos d’une Europe exsangue.
A voir pour la mémoire et l’histoire.
Note : 16/20.