Sleeping beauty
Un film à l’érotisme glaçant, des personnages sans émotion, une musique discrète et le minimum de dialogues caractérisent cette production australienne, sortie de nulle part.
On a du mal à comprendre où veut en venir la réalisatrice, mais certaines scènes choc restent longtemps en mémoire, principalement en raison d’une magnifique photographie. A ce titre, la jeune Emily Browning à la peau diaphane illumine le film.
Il est dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur des images, il manque en effet, non pas forcément un sens mais un récit. Est-ce l’expression d’un mal de vivre, le désespoir, l’absurdité de l’existence, un rêve ? A chacun de chercher la clé.
Un film beau, mais sans récit ni fil conducteur.
Note : 11/20