Shokuzai – Celles qui voulaient se souvenir
Entre peinture de la société japonaise contemporaine et conte fantastique, Shokuzai (je me souviens) montre les séquelles de deux jeunes femmes de longues années après le drame.
Organisé en 2 récits distincts, on découvre le destin des deux femmes, une histoire d’amour à la limite du fantastique et celle d’une professeur en conflit avec les parents d’élèves et l’administration du lycée.
Avec des couleurs délavées, comme sous hypnose, les acteurs sont tenus à distance, tout en retenue, patients mais déterminés, accompagnés par une musique judicieusement distribuée.
Très surprenant, ce mélange de rigueur, d’ascétisme extrême-oriental et de fantastique est séduisant car touche à tout et totalement inhabituel.
Une mise en scène brillante et originale, faite de petites touches de lumière et qui vous hante longtemps après.
Note : 16/20