Red rocket
Après plusieurs films sortis en France dont « Starlet » en 2012, « Tangerine » en 2015 et « The Florida Project » en 2017, le réalisateur Sean Baker est présenté en Europe comme le fer de lance du cinéma indépendant américain.
Red Rocket continue de parler des laissés pour compte du rêve américain, ici dans un Texas des banlieues déshéritées. Loin d’être un chef d’oeuvre, il a cependant le mérite de présenter une population absente des productions mainstream et surtout de rendre sympathique un anti-héros insupportable, égoïste et manipulateur. On s’attache effectivement à ce personnage de looser magnifique et on espère secrètement qu’il va changer.
Contrairement à son affiche, c’est un film en couleur très noir ! Portrait au vitriol d’une société individualiste dans lequel les individus tentent par tous les moyens de survivre, cette production amorale, parfois drôle, sonne juste en ne donnant aucun espoir.
Note : 15/20