Quelques heures de printemps
Ce film austère et d’une construction classique traite de la difficulté à communiquer et bien sûr des derniers instants d’une vie qu’on décide d’abréger.
L’auteur ne nous épargne aucune épreuve, de la routine d’une vie quotidienne dans un pavillon d’une petite ville de province, à la prise de décision d’abréger sa vie et son passage à l’acte.
Sensible et poignant dans son rythme lent, rugueux et répétitif, le film est aussi plein d’humanité, porté par des acteurs justes et discrets.
Une histoire d’amour, entre une mère et son fils, économe de paroles mais terriblement efficace.
Ames sensibles s’abstenir, on n’en sort pas indemne.
Note : 16/20