Planète B
La jeune réalisatrice Aude Léa Rapin, cumule deux difficultés, un sujet d’anticipation et un budget modeste au regard du scénario et des normes de production anglo-saxonnes de ce type de film.
Mais le résultat est plutôt intéressant par ses choix de mise en scène, ses lumières et ses interprétations. La production traite de militantisme, d’emprisonnement, de résistance et d’amitié dans un environnement hostile, donnant au film un éclairage contemporain particulièrement intéressant. On pense au concept de prison virtuelle, sujet étonnamment original, à notre connaissance pas traité au cinéma, et qui lui donne une réelle ambition narrative. On suivra cette réalisatrice qui semble fourmiller d’idées en espérant qu’elle aura plus de moyens dans l’avenir.
Après le film d’horreur français, voici l’anticipation, célébrée par une nouvelle génération de réalisatrices françaises qui osent. Un film audacieux et maitrisé qui déborde d’idées, malgré une production modeste mais aidée par des interprétations sincères.
Note : 14/20.