Perfect days
Quand on réfléchit à l’histoire après avoir vu le film, on se demande ce qu’on a vu. Est-ce un documentaire sur le prolétariat du Japon, un fantasme d’un pays idéalisé, un accident de créativité ou un mauvais rêve nihiliste ?
Cette chronique de la vie quotidienne n’est pas dépourvu d’intérêt par ses petites pastilles de rencontres, sa grâce apaisante (pour peu qu’on y soit sensible) et son amour de l’anecdote. Le film ne peut laisser indifférent, on le rejette pour indolence coupable ou on l’apprécie sans nuance par son apologie du quotidien et son caractère apaisé.
Le personnage joué par Koji Yakusho est celui un héros ordinaire taiseux et a été récompensé à Cannes, probablement par son interprétation poétique, sensible et détachée. Et également ici, on est touché au coeur ou complètement indifférent.
Un film étrangement serein malgré la rudesse de son sujet, mai pas le meilleur Wenders. A vous de vous faire votre avis, on aime ou on reste indifférent.
Note : 14/20