
Parthenope
On a reproché à ce film d’être une concentration de clichés et d’être une gravure de luxe et de mode. Mais il faut regarder au-delà des apparences.
Film italien dans son essence, par ses personnages, ses décors et sa gouaille, on y retrouve un mélange contemporain de l’élégance de Visconti et les délires baroques de Fellini. Raconté comme un fantasme, on y décrit un portrait d’une jeune femme actuelle, entre amours, nostalgie et temps qui passe.
Interprété par une jeune actrice Celeste Dalla Porta, à la beauté méditerranéenne inédite et que nous découvrons en France, son personnage semble touché par la grâce mais c’est ici la ville de Naples qui est magnifiée avec ses touches surréalistes hallucinantes.
Hymne à la beauté et au temps qui passe, cette Parthenope » est un conte visuel à la fois sensuel, métaphysique et fascinant. Jamais l’histoire d’une ville et d’un pays n’ont été aussi bien filmés, un film à la fois captivant, poétique et mystérieux qui reste dans nos coeurs.
Note : 17/20