OSS 117, alerte rouge en Afrique noire
Le film reprend sans pratiquement rien changer ce qui a fait le succès des précédents films : le choc culturel et une réflexion critique sur l’ère coloniale. Utilisant l’humour comme arme critique, il fait mouche par son approche désuète de la virilité, du patriarcat et du colonialisme. L’humour et et l’auto-dérision sont féroces, déclenchant le rire à chaque réplique.
Jean Dujardin incarne bien son rôle d’agent borderline, une espèce de pantin ridicule, son jeu reste basé sur des mimiques terriblement efficaces, et dans cet épisode il est dépassé par l’arrivée d’un collègue plus jeune, interprété par Pierre Niney.
Même si l’ensemble tient la route, avec cependant un rythme irrégulier, le film reste basé sur l’interprétation des 2 acteurs principaux, au détriment des seconds rôles et d’une histoire assez bancale et surtout terriblement classique. Mais on ne boudera pas son plaisir de revoir des salles pleines et pleines de rire, à ce titre, le film fait le job, mais sans plus !
Note : 14/20