Oppenheimer
Cette production spectaculaire très longue et très bavarde (3H) se regarde en deux parties, tout d’abord les recherches du jeune physicien dans différents laboratoires en Europe, la découverte de la réaction nucléaire jusqu’aux premiers essais de la bombe aux Etats-Unis, et ensuite son long procès devant les autorités en plein maccarthysme.
Ce qu’on remarque d’abord est le montage du film extrêmement dynamique, jonglant avec les époques, le noir et blanc et qui donne une patine au film, la photographie donnant l’impression d’être au centre de l’action et ses interprètes dont l’acteur irlandais Cillian Murphy qui interprète le physicien tout en ambiguïté.
Le film dégage un amour intense du cinéma par ses choix technologiques, tournés en pellicule et en Imax et sa rigueur de mise en scène et montage.
On reste scotché par cette avalanche de sensations que procure Oppenheimer, image et son, un casting parfait et une mis en scène exceptionnelle pour une biographie d’un individu tout en nuance et ambiguïté. Un très grand film, vu en Imax.
Note : 18/20