Méandre
Amis claustrophobes, bonjour ! Enfermée dans ce tube étroit, où elle n’a pas d’autres choix que d’avancer, la jeune femme doit endurer les pires épreuves pour tenter de survivre. Cette production signe l’arrivée en pleine lumière de productions françaises de films de genre trop rares sur nos écrans dans les domaine de la science-fiction, du survival, de l’épouvante et de l’horreur.
Avec une mise en scène inventive, l’histoire de ce piège dans lequel est tombé la jeune femme dégage une atmosphère anxiogène terriblement efficace et sans temps mort, y compris pour les plus blasés. Ici, l’aspect organique de « Méandre » ressort par son design sonore, ses lumières et ses décors et le sentiment d’enfermement est décuplé par la proximité de l’héroïne, filmée en plans très rapprochés.
L’actrice Gaia Weiss y est ici convaincante et offre à son personnage une réelle émotion, on vibre avec elle dans une ambiance colorimétrique superbement bien maîtrisée, ainsi qu’une photographie absolument somptueuse. On regrettera juste la seconde partie du film qui perd en intensité et en profondeur pour se noyer dans un final un peu trop too much.
Pour les amateurs du genre, « Méandre » est une production efficace et réussie malgré quelques faiblesses scénaristiques.
Note : 14/20