Ma vie avec Liberace
Annoncé comme étant le film de la fin de carrière de l’inégal mais prolixe Steven Soderbergh, nous sommes en présence ici d’une reconstitution baroque d’un pianiste du showbiz américain inconnu de la plupart en Europe et de sa relation avec un de ces amants.
Mais on a du mal à croire à cette passion avec un Michael Douglas, cabot, mal dirigé et en roue libre, et un Matt Damon pas du tout crédible en jeune éphèbe.
Nous avons ici une mise en scène lourde et caricaturale, des dialogues convenus et une fin prévisible.
Nous sommes loin des envolées flamboyantes de « Priscilla, folle du désert » de Stephan Elliot, modèle du genre, dans lequel Terence Stamp campait un personnage beaucoup plus profond par son ambiguïté.
Une comédie classique, sans surprise et finalement ennuyeuse.
Note : 11/20