21 septembre 2014 Par Jean-Christophe Hadamar 0

L’institutrice

Présenté au Festival de Cannes 2014, ce magnifique et novateur film de Nadav Lapid est le résultat réussi d’une alchimie entre poésie des mots et image.
La très grande majorité des séquences sont en effet de très gros plans qui font écho aux mots et expriment à travers les yeux des acteurs la mélancolie, la tristesse et le défi.
A travers le destin d’un petit garçon, prédisposé à la création poétique et son institutrice se créé une relation ambiguë et impossible, rendue attrayante par une déstructuration du récit et un mélange de sérénité et de tension.
Le casting simple et magnifique repousse les limites de l’interprétation avec notamment le petit Yoav d’environ 5 ans qui nous subjugue par son naturel et son aplomb.

Entre mystère et délicatesse, un plaidoyer élégant d’une poésie totale. A voir sans tarder.

Note : 16/20