Le traducteur
Les réalisateurs Rana Kazkaz et Anas Khalaf sont deux exilés syriens et il savent de quoi ils parlent. Tourné en Jordanie, le film oscille entre le thriller, le film militant et le drame familial et c’est là son principal problème.
Aucun de ces thèmes ne prennent le dessus et ne sont satisfaisants, le thriller est poussif, le film militant assez convenu et le drame familial confus avec des personnages souvent caricaturaux.
En y réfléchissant, c’est probablement le manque de moyens et le montage qui empêchent la mayonnaise de prendre. Les scènes de manifestations et de violence dans la rue sont en effet réussies mais le reste n’arrive pas à prendre un rythme convaincant et soutenu et c’est dommage, car l’intention est sincère et le scénario magnifique.
Un film au sujet grave que l’on sent sincère mais qui manque clairement de moyens pour convaincre totalement, même si la fin est surprenante.
Note : 13/20