L’été dernier
Après plus de 10 ans d’absence, la réalisatrice française, réputée pour son indépendance de ton et choix de sujets revient avec un drame moral sur le désordre amoureux, le déni et l’ambiguïté des sentiments.
Dès les premières séquences, le malaise s’installe dans cette famille bourgeoise apparemment bien sous tout rapport, mais dont la mère voit sa vie professionnelle, personnelle et ses convictions voler en éclats.
Léa Drucker est ici dans un rôle difficile, sur le rasoir, entre froideur bourgeoise assumée et sensualité, dans une interprétation maîtrisée sur le désir et la complexité des relations humaines.
Quand le romanesque défie la morale, et que le fantasme se heurte à la réalité, on ressort du film troublé et plein d’interrogations sur la complexité de l’être humain. Un choc et une réussite à contre courant des films actuels.
Note : 16/20