Les poings desserrés
Si vous avez un coup de blues, il ne semble pas nécessaire d’aller voir ce film, très noir, dans lequel la jeune Ada, tente d’échapper à une vie sinistre imposée par sa famille. Ici tout est laid, les décors, les extérieurs et les conditions de vie des personnages, entre résignation, violence sourde et absence d’espoir.
Mais ce récit d’émancipation nous trouble par sa façon de raconter l’histoire, avec de longues scènes lentes qui met le spectateur mal à l’aise, le sens du détail et une caméra instable, près des corps dans une lumière laiteuse et sombre.
L’héroïne est partagée entre amour et haine et porte en elle un traumatisme douloureux qu’on découvre progressivement. Partagée entre traditions et désir d’émancipation, résignation et espoir, elle se bat avec ses armes pour un avenir meilleur.
D’un réalisme dévastateur, le film « les Poings desserrés » est un témoignage glacial et nihiliste d’une tension presque insoutenable.
Note : 14/20