Les innocentes
La production frappe parce ses ambiances, ses images, austères et froides et la sensibilité qui s’en dégagent.
Ce huis-clos polonais hivernal, dont l’action se situe juste à la fin de la guerre parle de secret de femmes autour de persécutions et crimes perpétués par des hommes sur des femmes en temps de guerre.
Tout en finesse, avec une économie de dialogues, ce film confronte deux philosophies de la vie, une scientifique et laïc et l’autre spirituelle avec ses doutes et remises en question.
Lou de Laage incarne à la fois douceur et volonté de manière élégante, Vincent Macaigne, dans un rôle enfin différent apporte humour et cynisme sur les événements avec des dialogues efficaces.
On citera également la justesse de jeu des actrices polonaises Agata Buzek et Agata Kulesza.
Un film avec une belle lumière intérieure, minimaliste et d’une grande sensibilité.
Note 15/20