Les apparences
On s’attend à un drame conjugal cruel mais on reste sur sa faim. Malgré un réel travail sur les lumières et les ambiances, la mise en scène est trop retenue, classique et froide pour que le spectateur puisse s’attacher aux personnages.
Le scénario est rempli de stéréotypes : la vie de français expatriés, la femme qui prend un jeune amant pour se venger, l’arrogance des bourgeois pourris de l’intérieur et enfin certaines scènes sont incohérentes, voire complètement ratées comme celle du meurtre, difficilement crédible.
Benjamin Biolay suinte l’ennui et Karine Viard, admirable en baby-sitter fracturée dans « Chanson douce » de Lucie Borleteau est ici à la limite du sur-jeu et commence à s’essouffler dans ses rôles de bourgeoise qui s’ennuie.
Cet univers de faux-semblants, rempli de d’incohérences et de stéréotypes dans un décor luxueux mais vide manque d’originalité pour séduire.
Note : 13/20.