L’enfant rêvé
Le réalisateur des originaux « Avant l’aube » en 2011 et « Coup de chaud » en 2015 revient avec un drame passionnel tendu sur le désir de paternité. Mais le personnage principal est la forêt jurassienne et sa nature omniprésente.
François entretient une maison extra conjugale avec Patricia, une mère de famille et de ces liaisons arrivent un enfant. Cette naissance est la déclencheur d’un conflit chez François qui ne contrôle plus rien : sa vie privée ainsi que la gestion de son entreprise, à la trésorerie fragile. Lâche et manipulateur, il glisse progressivement vers la destruction et la folie.
Jalil Lespert est de tous les plans et s’en sort plutôt bien, mais le lien passionnel avec Patricia, incarnée par Louise Bourgoin semble en retrait. Enfin quelques invraisemblances scénaristiques émaillent l’histoire qui aurait gagné à être resserrée.
On retrouve dans « L’Enfant rêvé » la « patte » de ses précédents films, un individu luttant contre un environnement oppressant, ici la symbolique de la forêt accentue le malaise dans une production fine et humaine plutôt réussie.
Note : 14/20