Le déluge

Voici un huis-clos historique, froid et théâtral mais non dépourvu de charme par sa plastique et surtout le jeu très ambitieux et réussi de Guillaume Canet et Mélanie Laurent.

La lumière et les décors sont les véritables acteurs de ce drame intime saisissant, le grand espace des lieux tranchent avec les personnages qui sont perdus et voient leur monde s’écrouler. Marie-Antoinette y est hautaine et froide, et Louis XVI bonhomme et finalement très humble.

La fragilité des personnages est ici mise en avant par les interprétations, il y manque juste un souffle épique, on est assez loin de la mise en scène de Visconti qui reste la référence absolue et aussi … de la vérité historique.

Volontairement éloigné de la vérité historique, « Le déluge » est une métaphore inégale mais touchante par ses interprétations et ses décors originaux sur la fin d’un monde.

Note : 14/20