Le jeune Ahmed
Le style épuré et répétitif, marque de fabrique des frères Dardenne, arrive ici à ses limites.
Même si la mise en scène glaçante est intense et pleine d’humanité, elle masque les motivations profondes du Jeune Ahmed, rendant l’exercice incomplet, voire vain.
Cette isolation du personnage rend l’histoire moins passionnante, presque banal. Et la vision du personnage par ceux qui le côtoie est aussi trop simpliste voire absente, comme celle de l’imam, trop peu développée, la famille de Ahmed également bâclée, et ses camarades de classe absents du scénario.
Un sujet glaçant et puissant mais dont la mise en scène trop distante rend le message bancal, presque banal. Une déception.
Note : 13/20.