Là où chantent les écrevisses
Cette romance très fleur bleue est l’adaptation d’un roman populaire américain de Delia Owens, par ailleurs également zoologiste, vendu à plus de 15 millions d’exemplaires dans le monde.
Cette adaptation très grand-public enfonce les clichés avec une belle jeune femme des bois, pauvre et ignorante prise sous l’aile d’un jeune garçon amoureux qui lui apprend à lire et écrire puis d’un avocat à la retraite chargé de la défendre, le tout au sein d’une nature idyllique avec ses marais très propres et sans danger.
Malgré des scènes navrantes d’innocence dignes d’un téléfilm, la construction du film se fait autour d’habiles flashback et les interprétations restent correctes. Cette naïve fraicheur est portée par la jeune actrice anglaise de tous les plans Daisy Edgar-Jones qui s’en sort pas trop mal.
Il reste néanmoins des choses pas inintéressantes dans cette production trop léchée, comme l’approche zoologiste de la nature et le parallèle avec le désir d’émancipation de l’héroïne. Mais elle est noyée dans une fraiche guimauve que n’attirerai même pas les adolescents d’aujourd’hui.
Surprenant car à contre-courant ! Mais pourquoi pas !
Note : 13/20