La femme de Tchaïkovski
Après le magnifique « Leto » et le très inquiétant et flippé « La Fièvre de Petrov », l’auteur russe revient avec une fausse biographie du plus grand compositeur russe à travers le destin tragique de sa femme.
D’un élan tragique extrême, à la limite du fantastique, entre un Fellini déjanté et un Bergman extrême, la mise en scène virtuose recompose le récit traditionnel avec les plans dignes d’un ballet, pour enchainer sans interruption décors, extérieurs, saisons, rêves et réalités.
Mais cette fresque somptueuse ne serait rien sans l’actrice russe Alyona Milioukova, de tous les plans, entre héroïne romantique tourmentée et impressionnante descente aux enfers.
Avec sa photographie ténébreuse » La femme de Tchaïkovski » est une grande oeuvre raffinée et vénéneuse par sa description minutieuse d’une passion dévastatrice qui glisse progressivement vers le désespoir et la folie.
Note : 15/20