La Llorona
Le film n est pas réalisé comme on l’imagine, et on se demande en le regardant où le réalisateur veux nous amener. Le mieux est de ne plus se poser des questions et se laisser guider comme lorsqu’on tourne les pages d’un livre, un livre fantastique et onirique à la Garcia Marquez.
On découvre ainsi le coeur caché de la culture des indigènes Mayas, qui, après avoir attendu la justice des hommes, se retrouvent laissé à l abandon par la classe aisée qui pratique l’impunité.
Qui sont ces hommes, femmes et enfants qui manifestent pour leurs droits dans la rue ?
L univers imaginaire du jeune réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante est ici à découvrir. Il enferme ses personnages dans un fascinant huit-clos, et laisse planer le mystère sur l’existence de la Llorona.
Véritable pépite poétique, le film effleure le fantastique pour parler de choses sérieuses en empruntant certains de ses codes en créant une atmosphère flottante et inquiétante particulièrement réussie. Un film déroutant, original et mystérieux.
Note : 14/20