La forêt de Quinconces
Cet exercice de style romantique qui tente de marier théâtre et cinéma est un objet filmique non identifié.
Au crédit du film, d’abord son verbe en alexandrin et en 8 pieds, absolument délicieux et déclinés par des acteurs inégaux dans des scènes de la vie quotidienne qui laissent un goût original, sensible et attachant.
le film reste néanmoins laborieux, sa mise en scène sans surprise manque de rythme et rend le film hermétique risquant de décourager certains.
On pense parfois à Eric Rohmer, mais l’essai est plus complexe. Il s’agit ici de poésie filmée.
Restent l’audace et la poésie de ce triangle amoureux avec ses scènes fulgurantes dont la musique est un puissant carburant, comme celle de la rencontre avec Camille.
Si vous aimez la langue française dans ce qu’elle a de plus riche, musical et romantique, courez-y !
Un essai original, imparfait mais terriblement attachant !
Note : 13/20