La fille de nulle part
La cohabitation entre un vieux veuf et une jeune fille marginale, sortie de nulle part aurait pu donner une création originale.
Mais elle est desservie par un manque de moyen évident, une production vraiment « home made », un son très moyen, l’absence d’étalonnage, des raccords lumière oubliés, un jeu d’acteurs et des dialogues qui sonnent faux malgré un texte parfois vif et intéressant.
Malgré ces faiblesses techniques, le spectateur est néanmoins happé par l’histoire, mélange de testament et de surnaturel qui aiguisent la curiosité mais finissent à la fin par déconcerter.
Il aurait été intéressant d’imaginer ce même sujet avec des moyens et surtout une meilleure direction de la photo.
Attaché à son indépendance, et toujours à la limite, Brisseau signe ici un poème ésotérique et testamentaire très personnel. On aimera ou on détestera.
Note : 11/20