La fée
Le fameux couple burlesque belge signe ici son troisième long-métrage, après Iceberg en 2006 et Rumba en 2008.
Nous sommes en présence d’un cinéma absurde, graphique, drôle et burlesque où les décors, les couleurs les situations et les acteurs prennent une saveur particulière, font rire et pleurer.
Ici, c’est la ville du Havre avec sn architecture post-moderne qui est le théâtre des élucubrations du couple qui se met en scène.
Impossible de résumer l’histoire, c’est un conte décalé et dérisoire où la tendresse et la mélancolie sont sans cesse présentes, mais aussi une très belle leçon de cinéma grâce à une mise en scène fluide et surtout un sens du cadre comme on le rencontre rarement.
On pense aux grands mîmes (Marceau, Amiel) mais aussi à Laurel et Hardy, Buster Keaton et à Jacques Tati.
Le cinéma n’arrête pas de se renouveler, et c’est une bonne chose.
Un rêve d’adulte, un petit joyau … en fait le troisième !!
Note : 16/20