Glory
Ce film singulier et à la distribution discrète met en scène un personnage qui n’est pas au générique mais présent partout : la corruption.
Fable sociale, nihiliste et fondamentalement pessimiste sur la passivité et l’hypocrisie, le récit venu de Bulgarie mais à la portée universelle flirte avec le burlesque et l’absurde.
On apprécie la description des personnages, entre ce héros naïf et ses bourreaux censés le récompenser.
Bien que parfois un peu manichéen, le film reste romanesque et nous fait penser aux comédies sociales italiennes de Etore Scola ou de Dino Risi.
Un film au message plus important qu’il ne parait par son humour grinçant et ses personnages attachants.
Note : 14/20.