Furiosa
Voici un nouvel épisode de la saga qui respecte les codes déjà vus et connus : ça sent bon le pétrole, les camions citerne rutilent, les moteurs vrombissent, les barbares sont assoiffés de sang avec leurs virtuoses palets macabres, le tout dans le même environnement aride du centre de l’Australie.
Mais en dehors de certaines scènes d’action dantesques autant qu’improbables, rien de nouveau à l’est : le scénario reste incompréhensible, aucun personnage n’est correctement décrit, certaines interprétations dont celle de l’héroïne restent fade ou frisent le ridicule, comme les méchants d’opérette et le recours aux effets spéciaux posent problème : ils se voient, comme le nez au milieu de la figure.
Il est temps de rentrer au garage, la série se répète et la surenchère épuise en servant maladroitement les mêmes plats qui ont fait son succès : course-poursuite, solitude du héros, violence stylisée, aridité du désert. Elle a perdu de son originalité trépidante et ne séduit plus. Le Mad Max de trop ?
Furiosa s’embourbe dans le sable du désert, avec une histoire bâclée et incompréhensible, des interprétations sans âme et une histoire au rythme très inégal où on se surprend à s’ennuyer, un comble pour un film d’action !
Note : 11/20