Frère et soeur
En compétition à Cannes 2002, ce drame familial met en scène la haine de deux de ses membres mais le réalisateur perd le spectateur presque immédiatement. Avec une mise en scène façon puzzle, avec de petites histoires dans la grande qui d’abord nous titillent pour ensuite nous lasser, on finit par ne plus s’intéresser à ces grands bourgeois malheureux à la complexité humaine démesurée.
La direction d’acteurs est irréprochable, mais les dialogues semblent sur-écrits et plombent les interprétations qui finissent parfois par mettre les acteurs mal à l’aise. Seul Patrick Timsit émerge dans un rôle sensible à contre-courant de ses habituels personnages.
Malgré une photographie soignée, ce film est morbide et vain car à travers un exercice de style précieux, il frise la caricature et finit par oublier le spectateur au bord du chemin.
Note : 12/20