Dans la cour
Entre comédie et film dépressif, on est charmé par le rythme lent, les petits détails de la vie quotidienne et le jeu des acteurs interprétant des personnalités solitaires et attachantes de cette chronique d’une cour d’immeuble d’un quartier populaire de Paris.
Catherine Deneuve nous surprend à nouveau dans son glissement progressif vers la folie et Gustave Kerven est excellent en Pierrot lunaire dépressif, par son jeu détaché et tellement humain.
Les dialogues ciselés accompagnent admirablement la vie monotone de ces personnages avec un jeu de caméra et un montage fluides au service d’une histoire banale mais traitée avec humanité.
Un film mélancolique et rempli de grâce sur nos solitudes intimes. A voir.
Note : 15/20