Cosmopolis
La dernière production de Cronenberg, qui trouve sa source dans le roman éponyme de l’américain Don DeLillo, est comme ce dernier particulièrement déroutant.
On reconnait aux films de Cronenberg une originalité dans leurs mises en scène et des ambiances sonores particulières.
Ici, il s’agit d’une gageure, car les 2/3 du film se déroulent dans la voiture du héros, et à ce titre le film est un véritable challenge.
L’histoire est issue de rêves, de songeries éveillées, de fantasmes, et de délires dans un avenir proche et violent.
Mais les dialogues soporifiques et l’absence d’humour en font un film froid, hermétique, voire incompréhensible.
On déteste ou on adore, pas de compromis.
Pour les fans de Cronenberg, only !
Note : 11/20.