Climax
Comme à son habitude, Gaspar Noé rajoute de la surenchère à la provocation, mais cette fois, elle est au service de la musique, et transforme la salle de cinéma en boite de nuit electro.
On doit avouer qu’on s’attendait à pire dans cette descente aux enfers finalement assez virtuose, avec ses longs plans séquences.
La scène d’ouverture de la chorégraphie est plutôt réussie et la lente progression vers le chaos montre une torsion de très beaux corps mutilés et déstructurés dans un décor apocalyptique.
Le réalisateur se fait également un malin plaisir à déstructurer son récit, générique en milieu de film, épilogue au début, insert d’interviews, accompagné d’une bande son d’enfer qui sature les baffles du cinéma.
Un courant d’air ou un cauchemar dans le cinéma français, en tout cas, un OVNI cinématographique pour un long clip sous LSD qui ne vous laissera pas indifférent.
Note : 14/20