Chevalier noir
Ce nouveau frame social venu de Téhéran raconte la descente aux enfers d’une jeunesse en proie à une destinée sombre.
A travers le portrait saisissant de deux frères d’une famille en deuil, le film décrit la vie quotidienne d’un quartier de Téhéran, Shemroon, sur les hauteurs de la ville. Comme dans la plupart des films iraniens, coexistent deux mondes, les riches et parvenus, égoïstes et toujours près à faire la fête et la population modeste à la recherche de combines pour s’en sortir. Et ce qui les réunit est la drogue, sa consommation pour les premiers, son trafic pour les seconds.
La tension règne ici, elle est progressive avec une caméra qui tourne principalement la nuit de longs plans séquences. Produit pendant le confinement, son tournage a dû être compliqué pour éviter la censure, mais le résultat donne une chronique sociale au goût amer dans un pays décidément très sombre.
Note : 14/20