Camille Claudel 1915
Radical par sa simplicité austère, le film est une ode à son interprète, Juliette Binoche, ici dans toute son humilité, sans maquillage et brulée de l’intérieur.
Peu connue du grand-public, on découvre ici la terrible destinée de la célèbre compagne de Gustave Rodin dans un environnement cruel et nu.
Avec ses plans secs et immobiles, Bruno Dumont décrit la fin de l’inspiration d’une créatrice et sa descente aux enfers. Au sein de véritables aliénés, il décrit efficacement et avec sensibilité la solitude de cette femme, abandonnée de tous.
A noter, les très belles scènes immobiles avec les voix-off.
Un drame éprouvant et sec qui laissera des traces, mais une interprétation hors du commun.
Note : 16/20