Café Society
Présenté en ouverture du Festival de Cannes 2016, ce nouveau conte romantique de Woody Allen est un hommage à Hollywood des années 30 avec une reconstitution élégante des décors, accessoires et costumes, emballée par le célèbre chef opérateur Vittorio Storaro.
Mais les dialogues superficiels et parfois creux, une mise en scène « plan plan » et ultra classique brise le rêve.
Le jeu de Jesse Eisenberg est sans éclat, la passion dévorante du jeune new-yorkais ne transparait pas, les acteurs semblent bridés dans leurs rôles.
Hésitant entre conte social, romantisme et quiproquo amoureux, le scénario à la faiblesse évidente nous apparait comme peu probable et ne convainc pas.
On se surprend à s’ennuyer dans un film définitivement trop bavard.
Un superbe écrin vide, sans tonus et anecdotique.
Note : 13/20