All eyes off me
Cette approche des tourments de « l’intimité » selon sa réalisatrice est énigmatique. Découpé en 3 chapitres, on y suit les errements d’une génération connectée dans une ville qui ressemble à Tel-Aviv et qui se réfugie dans la fête et le sexe.
Mais à la différence d’autres générations, le plaisir et la joie ne sont pas au rendez-vous, on sent planer sur cette génération un spleen, un drame indéfinissable et réellement présent.
La réalisatrice veut choquer par ses scènes brutes et mécaniques, elles sont effectivement glaciales, avec une absence de tendresse et de sentiments qui dérangent. Mais c’est ce que souhaite la réalisatrice, semble-t-il ! Seule, la troisième séquence sort du lot par ses surprenantes scènes candides de tendresse entre la jeune femme et un homme âgé.
« All eyes off me » manque cruellement de convictions et reste à un niveau superficiel pour convaincre. Film d’ambiance et de ressentis, il place le spectateur en position de voyeur, et manque cruellement de consistance.
Note : 12/20