Adieu les cons
Cette production a un côté romanesque avec des personnages attachants, Virginie Efira et Albert Dupontel ainsi que tous les personnages secondaires y jouent des rôles en or avec une mise en scène inventive et prégnante.
On y retrouve parfois des accents d’Amélie Poulain, peut-être en raison de sa photographie et une ambiance entre Charlot et l’humour absurde des Monthy Pithon.
Ce film est aussi un pamphlet burlesque sur nos sociétés trop peu humaines, dans lesquelles l’individu est broyé par la technologie et l’anonymat.
Mais, malheureusement, le récit s’essouffle ! En effet si la première demi-heure est pétaradante, avec un rythme et un train d’enfer, la seconde partie semble se chercher et plonge dans des coïncidences téléguidées assez décevantes.
Comédie fortement mélancolique, elle est un remède à la morosité actuelle, mais n’évite pas parfois la mièvrerie et les clichés.
On retiendra néanmoins un amour fou du burlesque et de la farce qui emporte tout sur son passage, y compris ses imperfections.
Note : 15/20