Dans la maison
Le dernier film de François Ozon à la production riche, c’est son 14ième film, rassemble cinq acteurs passionnants dans une histoire un peu tirée par les cheveux et parfois improbable.
Doué pour entretenir un climat inquiétant, l’auteur brouille réalité et fiction, abuses des clichés et poncifs, convoque un voyeurisme sournois et manipulateur, incarné notamment par le jeune Ernst Umhauer, trop « clean » pour être honnête.
Le film démarre comme un thriller littéraire, et sur une satire sociale assez lourde, passe par une réflexion sur la création et la pédagogie et se termine en plaidoyer sur la paternité.
C’est la faiblesse de ce film qui veut jouer sur trop de tableaux.
Finalement, un film entre deux, trop lisse pour être radical et trop démonstratif pour être percutant.
Note : 13/20
On est bien embarqué par l’histoire et le jeu des comédiens, notamment de l’ado manipulateur, mais encore une fois, je ne suis pas certain qu’il me reste grand chose de ce film dans quelques jours.