Quand vient l’automne
On reste indécis devant cette dernière production de François Ozon, un thriller familial rempli de non-dits ou bien un mélodrame classique plutôt vieillot ? On penche plutôt pour ce second jugement, même si le trouble est ici assez bien rendu.
D’une lenteur inhabituelle, cette histoire très convenue devrait plaire aux amateurs de sensations conventionnelles et passe-partout. Rien ne transpire, aucune émotion ne vient pimenter et donner du relief à un scénario superficiel. Seule Hélène Vincent émerge de ce vaudeville faussement morbide et le sauve du naufrage.
Jamais surpris par ce récit d’un autre âge, on ressort du film sans élan particulier, on a vu un film kitch très sage avec une belle photographie mais sans saveur ni passion. Déçu !
Note : 12/20