Sons

Après le saisissant « The guilty » sorti en 2021, on retrouve ici le jeune metteur en scène danois avec l’actrice Sidse Babett Knudsen, reconnue en France et en Europe. On attendait beaucoup de ce second film distribué chez nous, le dépouillement et la froideur de la mise en scène, au début surprenante, mais ensuite glaçante donne une impression de désespoir sans salut.

Ce dépouillement est au service d’un huis-clos intense, servi par une actrice ici au jeu sobre et magnifique mais le scénario pêche par quelques facilitées, et une structure narrative plus faible que son précédent film.

Dans « Sons », huis-clos austère et froid, l’empathie n’existe pas. Au coeur du système carcéral, voici une histoire ambiguë de deux êtres avec quelques incohérences qui rendent le film moins réaliste et l’intrigue moins passionnante qu’on attendait. Une légère déception.

13/20