Aftersun
Voici un film tellement mélancolique qu’il en devient triste, brouillon et parfois incompréhensible. Utilisant volontairement des plans en ellipse et parfois énigmatiques, le film présente une relation complice et fusionnelle d’un père et sa fille lors d’une escapade dans un centre de vacances.
Filmée à l’épaule, les gros plans accentuent le côté charnel et mélancolique, mais la réalisatrice semble brouiller les pistes, mélangent les époques et le résultat reste maladroit et parfois obscur.
Malgré des interprétations sensibles et réussies, on reste sur sa faim car la mise en scène enferme le film dans une incompréhension contemplative très « arty » au détriment d’un réel plaisir ressenti. Dommage !
Note : 13/20