Godland
Tel un poème en image, ce long voyage à pied dans une terre hostile est particulièrement interessant parce qu’accompagnant le spectateur, il débouche sur une quête existentielle.
Avec des images à couper le souffle, un son envoutant et une mise en scène somptueuse et rigoureuse, on y découvre un pays du nord colonisé par un du sud. Il résiste en défendant ses propres traditions, sa langue et ses rites à travers la quête métaphysique d’un homme d’église qui perd peu à peu ses repères au contact de ce nouveau monde.
Un cinéma austère et intense : nous sommes tombés sous le charme de ce film minéral et sensoriel. Godland est un poème métaphysique, fascinant, presque surnaturel, un voyage sensoriel vers les passions humaines dont on sort meurtri.
Note : 17/20