Mascarade
La dernière production de Nicolas Bedos a bénéficié de gros moyens mais le résultat est nettement inférieur à son dernier flamboyant « La Belle Epoque ».
Ce qui gène ici est que la critique de l’étalage vulgaire de la richesse n’est pas analysée et traitée et se retourne contre le film. Avec des personnages ultra-caricaturaux, une intrigue poussive et des dialogues ordinaires voire vulgaires, la dénonciation se dilue rapidement dans un brouillard de condescendance non assumée.
Le scénario ne brille pas par son originalité, on a déjà vu plusieurs centaines de fois des escroqueries, des adultères et du chantage sous le soleil de la Côte d’Azur, l’ensemble est traité de manière molle et désinvolte.
Les acteurs parfois en manque d’incarnation, tentent de sauver cette production qui loupe son sujet : dénoncer l’arrivisme et la richesse pour laisser place à une caricature dans laquelle il manque furieusement une humanité. Tournant à vide, le film serait-il rattrapé par son titre ?
Note : 12/20